Création 2024-2025 en cours
Performance chorégraphique.
Shanqella :
Nom donné aux esclaves en Éthiopie.
Shanqella s’appuie sur une recherche autour de l’esclavage et d’un fait actuel qui évoque le quotidien des casseurs de cailloux dans la carrière de Pissy, à Ouagadougou au Burkina Faso.
Il s’agit de refléter ici la force humaine dans la résistance mais aussi dans l’espérance, dans le collectif et dans la joie d’Être ; et de rendre hommage aux victimes de l’esclavage d’hier et d’aujourd’hui.
S’inspirant tout à la fois d’une gestuelle de danse traditionnelle du Mali et également de la technique contemporaine (Limon, Ailey..), Shanqella explore une danse puissante, solaire, forte et fragile à la fois.
La longue file indienne des casseurs avec leurs bassines sur la tête
Dressés debout en rythme , ensemble …
Chorégraphie en 6 parties
Des files indiennes de danseurs qui retracent le parcours des casseurs le long des carrières de pierres
La force de l’harmonie et de la coordination des danseurs : hommage à la cadence du travail porté par les travailleurs et à leur force mais aussi leur courage et leur optimisme.
Un groupe face à un individu ..
Technique du ballet à la fois puissante et au bord du déséquilibre..
Puis des duos traduisent ici notre recherche sur les diverses manières d’être en lien , portés forts et délicats, ralentis silences et fulgurances pour mettre en valeur les points de contacts….
De la musique traditionnelle du Burkina Faso en passant par Fela Kuti, Angélique Kidjo, Ablaye Cissoko, Dezarie, J. S Bach, The Congos, Adama Dramé ; les danseurs s’accompagnent parfois de cailloux tapés les uns contre les autres et de sons de cannes de bambous qui frottent le sol…
Idée concept et direction: A. Costantino
Interprétation: groupes d’ateliers chorégraphiques avec enfants, adolescents et adultes, personnes accueillies par l’Adate
Représentation les 2 et 22 juin 2025 à La Capsule, Grenoble.
Production Passages
Avec le soutien de la Ville de Grenoble, du Département de l’Isère, du Ministère de la Culture.