Création 2024-2025
Performance chorégraphique.
‘Je ne suis rien sans lui. S’il fait un faux pas et trébuche,
Je trébuche avec lui, si je ne peux le retenir.’
Chant rituel du Mali
Shanqella : nom donné aux esclaves en Éthiopie.
Shanqella nous parle de la puissance et de la beauté du lien humain. Chacun de nous sur Terre a sa vision de sa propre réalité. Malgré la grande différence qui existe entre toutes ces vies, Shanqella nous interroge sur le sens commun qui nous relie.
Moments rituels, joies et gestes répétés, répétitifs, le groupe reflète aussi notre condition humaine.
Dans sa force, sa fragilité.
Qu’est-ce qui nous relie au monde, Comment je suis touché par les autres?
Dans mes contraires;
Où sont mes limites? Y en a t il?
Shanqella navigue entre rythmes réguliers du quotidienet forces extrèmes qui traversent nos intérieurs.
Entre l’énergie des rondes enfantines et des gestes des casseurs de cailloux, la frontière est infime.
La grâce se cherche, elle trouve sa place a qui sait la contempler..
A.Costantino
S’inspirant tout à la fois d’une gestuelle de danse traditionnelle du Mali et également de la technique contemporaine (Limon, Ailey..), Shanqella explore une danse puissante, solaire, forte et fragile à la fois.
La longue file indienne des casseurs avec leurs bassines sur la tête
Dressés debout en rythme , ensemble …
Chorégraphie en 6 parties
Des files indiennes de danseurs qui retracent le parcours des casseurs le long des carrières de pierres
La force de l’harmonie et de la coordination : hommage à la cadence du travail porté par les travailleurs et à leur force mais aussi leur courage et leur optimisme.
Un groupe face à un individu ….
Idée concept et direction: A. Costantino
Interprétation: groupes d’ateliers chorégraphiques avec enfants, adolescents et adultes, personnes accueillies par l’Adate, France Horizons.
Représentation les 21 et 22 juin 2025 à La Capsule, Grenoble.
Production Passages
Avec le soutien de la Ville de Grenoble, du Département de l’Isère, du Ministère de la Culture.