Décline son travail sous forme de performances, de photographies, d’installations vidéo.
Elle a obtenu le diplôme national supérieur d’expression plastique après sa formation à l’Ecole Supérieur d’art de
Grenoble.
« Regarder là où je ne vois pas. Mon travail me conduit à questionner le langage à travers la notion de distances,
de limites ».
Elle cherche à activer la parole, à la détourner. Les outils qui peuvent fabriquer l’image sont des supports de plus
en plus présent dans son travail. « L’écoute devient la raison de l’oeil, le geste fait image ». En 2004 elle créer
l’agence ANPE / artiste nomade précaire expérimentateur/ production et réflexion autour de la question de
l’oeuvre, de la représentation et la mise en abîme de celle-ci. Invitée par Ici même pour Habiter au bord de la
panique#2, elle imagine en 2008 un projet intitulé Les rencontrés, projet ou elle donne à la caméra le rôle d’un
bâton de parole, développant ainsi un langage visuel ou la caméra passe de main en main. L’esthétique de l’image
est balayée invitant alors le spectateurs à écouter ce que les mouvements de la caméra racontent.
Elle crée par la suite le projet Doxa Scopie avec lequel elle s’ouvre à de nouvelles pratiques, associant ainsi son
travail d’artiste à des interventions dans l’espace public. Elle construit des espaces de représentations et des outils
discursifs. Notamment pour le festival Micronomix en Belgique et le festival Eme3 à Barcelone. Elle a collaboré
durant 3 ans avec la Maison de l’Image à Grenoble. Apportant son regard et sa démarche artistique au journal tout
en images (Jti), au projet Next Level, et à intervenu également dans le dispositif Petit cinéma de classe. Participe
ou festival Jour et Nuit en 2014 à Grenoble
La fabrication de l’image disparaît de plus en plus lassant place au mots aux paysages relationnel qui se construit
au travers de sa pratique de médiation artistique. L’image est geste déplacement.
Elle co-écrit avec Djamila Daddi-Addoun et Lionel Palun le projet Mire, création d’un dispositif de table de mixage
vidéo qui propose une approche sensible de l’image. Cette formation utilise des objets audiovisuels non pensés au
départ comme des instruments. Cette production à reçu le soutient du fond Scan de la Région Rhône-Alpes, du
conseil Général de l’Isère, de la Région Poitou-Charentes. Coproduction Lieu multiple et Jazz à Poitiers (Poitiers),
Databaz (Angoulême), les Abattoirs (Bourgoin-Jailleu) et l’association 720 Digital.
L’écriture du projet Belluaire, pièce visuelle et sonore avec Anne Julie Rollet et Djamila Daddi-Addoun à permit à
l’artiste d’affirmer son regard d’improvisatrice. Elle se dirige cette rentrée 2015 vers le plateau du Vercors pour un
projet de film documentaire co-réalisation avec Amélie Batoux, sur la notion du libre arbitre chez les jeunes
sportifs de haut niveau. En parallèle elle entame un travail d’écriture pour la dramaturgie d’un spectacle de danse.
Invité par la Compagnie Passages, en collaboration avec la metteur en scène Antonella Constantino, création avec pour thématique l’exil.